Le 17 avril, Alcatel-Lucent et 5 autres grandes entreprises (Orange, L’Oréal, Société Générale, STMicroelectronics et Vinci) étaient réunies au Ministère de l’Education Nationale pour signer une convention autour de Capital Filles, programme qui œuvre en faveur de l’insertion professionnelle de jeunes filles issues des ZEP.
En s’engageant dans ce programme, initié par Orange en 2011, Alcatel-Lucent souhaite répondre au besoin de féminisation de l’entreprise et de ses filières, en particulier dans des fonctions où la proportion de femmes est faible, comme par exemple en Recherche et Développement. L’objectif du Groupe est également de contribuer et de diversifier les choix d’orientation scolaire et professionnelle des jeunes filles.
Les objectifs principaux de « Capital Filles »
Ils sont au nombre de 3 :
- lutter contre les stéréotypes liés au genre, en invitant les jeunes filles à découvrir des filières industrielles et technologiques d’avenir, encore traditionnellement très masculines,
- promouvoir, au travers de témoignages et d’exemples concrets, les secteurs d’activités et les métiers porteurs ainsi que les formations courtes (Bac+2) qui y mènent
- encourager les parcours en alternance pour se former, avec un premier salaire, tout en s’insérant dans le monde de l’entreprise.
Capital Filles intervient dès la seconde générale et technologique, année clé pour le choix des filières bac et post bac (Bac+2) et jusqu’en fin de BTS ou DUT (Bac+2). L’accompagnement des jeunes filles volontaires se fera par les femmes des entreprises membres de l’association, appelées « marraines ». Leur accompagnement pourra prendre deux formes :
- des ateliers de tutorat collectif qui se dérouleront dans les lycées et IUT partenaires et permettront aux jeunes filles de découvrir les métiers et filières de formation qui y mènent ;
- un tutorat individuel assuré par les salariées des entreprises membres de Capital Filles.
Deux « marraines » d’Alcatel-Lucent témoignent…
Chez Alcatel-Lucent, une vingtaine de marraines sont déjà actives. Parmi elles, Sarah Boumendil Fauconnier et Marie-Odile Lhomme reviennent sur les raisons de leur engagement dans ce programme.
Témoignage de Sarah Boumendil Fauconnier :
« J’ai souhaité participer au Programme Capital Filles dont Alcatel-Lucent est partenaire car la problématique de la féminisation des filières techniques m’est particulièrement chère, ayant moi-même suivi des études d’ingénieur après une classe prépa où nous n’étions que quelques filles par classe puis par promo. J’avais aussi envie de m’investir dans un projet où une grande entreprise comme Alcatel-Lucent montre qu’elle est capable d’assumer pleinement le rôle social qui est le sien.
Personnellement, j’ai participé à des ateliers collectifs en terminale pour parler de mon parcours, de mes choix, de la manière dont une femme ingénieure vit son métier au quotidien, des choses qui peuvent paraître simples et évidentes pour tout(e) salarié(e) d’Alcatel-Lucent mais qui ouvrent des perspectives peut-être inenvisageables jusque là aux jeunes filles des lycées partenaires. J’ai vu des visages s’éclairer quand j’ai expliqué que le diplôme et la compétence sont des sésames en entreprise lorsque l’on débute.
Mercredi dernier, lors du lancement officiel et de la signature des conventions au Ministère de l’éducation nationale, j’ai pu rencontrer ma filleule et d’autres jeunes filles de son lycée, les questions portaient sur tous les aspects de la vie d’une femme en entreprise, preuve que nous, salarié(e)s d’une grande entreprise comme Alcatel-Lucent avons une place essentielle à jouer, différente de celle des profs et des parents dans l’éclosion des talents de demain. »
Témoignage de Marie-Odile Lhomme :
« Transmettre, faire connaître pour contribuer à la promotion des femmes , à leur place et leur reconnaissance dans nos métiers et au-delà, je suis constamment concernée par cet objectif de féminisation car c’est un enjeu de l’égalité professionnelle rouage essentiel de réalisation personnelle et d’épanouissement pour chacune de nous.
Capital Filles me fournit l’opportunité de contribuer, redonner ce dont moi-même j’ai bénéficié tout au long de ma carrière dans le monde des Télécommunications. J’ai décidé d’être marraine et déléguée régionale de Capital Filles pour aider des jeunes filles de milieux dits défavorisés à atteindre cet objectif.
Avoir la chance de pouvoir m’impliquer en accord avec mes convictions et mes valeurs en étant accompagnée par Alcatel-Lucent dans le cadre de l’entreprise , c’est une opportunité que je n’ai pas voulu laisser passer.
C’est concret et si simple d’être le regard de l’autre qui dit « Tu es capable » qui pousse, qui porte , qui encourage !
Certes il s’agit d’ y consacrer un peu de son temps personnel mais posons-nous vraiment la question : Avant de récriminer contre la place faite aux femmes et en particulier aux jeunes femmes qu’ai-je fait de concret pour faire avancer les choses ? Le programme Capital Filles nous permet d’y répondre sans plus tarder… Mon souhait ? que nous soyons encore plus nombreuses à saisir cette opportunité de « faire » ».
Capital Filles est d’ores et déjà présent dans onze académies (Aix-Marseille, Créteil, Grenoble, Lille, Lyon, Nancy-Metz, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Versailles) et prévoit une couverture nationale dans les deux ans. A ce jour, 35 lycées sélectionnés par le ministère de l’Education nationale sont partenaires ainsi que 43 CFA et IUT. Pour l’année scolaire 2011/2012, plus de 300 marraines volontaires sont mobilisées et plus de 900 jeunes filles auront intégré le programme fin juin 2012.